Entretien avec Marie Gautier, directrice artistique associée du 62e Salon de Montrouge

"Un certain nombre d’œuvres sont nouvelles, produites pour le Salon". MG.

Qu’avez-vous choisi de reconduire pour cette édition 2017 ?

Ce que nous avons essayé d’apporter l’an dernier et encore plus cette année, c’est le fait de travailler avec les artistes sur des projets précis : un certain nombre d’œuvres sont nouvelles, produites pour le Salon. Les artistes ont par exemple bénéficié de bourses financées par nos partenaires.

"Notre travail consiste à faire dialoguer les œuvres les unes avec les autres. Nous avons défini 4 chapitres". MG.

En tant que commissaire quelles étaient vos relations avec les artistes ?

Il nous a été très important de soutenir les artistes dans la production, d’envisager un suivi qui s’instaure dès le départ sur la sélection des pièces. Nous avons également insisté sur l’accompagnement dans la mise en place du display et plus largement dans la diffusion auprès des publics.

En tant que commissaires, notre travail consiste à faire dialoguer les œuvres les unes avec les autres. Les quatre chapitres que nous avons définis n’ont pas pour volonté de fermer les échanges, mais d’être des lignes d’accompagnement, de compréhension de ce que sont les préoccupations actuelles des artistes présents au Salon.

"Il y a moins d’artistes qu’en 2016, les créations ont un peu plus de place". MG.

Quelles sont les particularités de cette édition ?

Une des nouveautés est la présence majoritaire des femmes artistes dans cette édition. Cela traduit une réalité : dans les écoles d’art, beaucoup de femmes étudient et souhaitent développer une carrière artistique.

On a également constaté l’apparition de nouveaux thèmes fédérateurs, tandis que d’autres manifestent, par exemple, un intérêt pour le paysage et pour la nature. Ces derniers ont été mis en exergue l’année dernière, mais n'ont pas eu ce focus dans la sélection 2017.

Par ailleurs, il y a moins d’artistes qu’en 2016, les créations ont un peu plus de place et le parcours devient allégé.