Starface / Julien De Rosa
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Rencontres / Portraits

Rencontre avec Alfred Pacquement

Il fréquente l'exposition depuis 30 ans. Aujourd'hui, il intègre l'équipe. Regard du nouveau Président du Jury, Alfred Pacquement sur le Salon de Montrouge.

Starface / Julien De RosaEn tant qu'ancien directeur du musée national d'art moderne-Centre Pompidou, avez-vous vu les précédentes éditions du Salon de Montrouge ?

Voici longtemps, trente ans au moins, que je visite le Salon de Montrouge car il a toujours constitué un lieu de découvertes de la scène contemporaine. Ce Salon a une place à part au sein des évènements qui se consacrent aux artistes d'aujourd'hui, car, à côté des foires commerciales, il donne leur chance à des créateurs de toute tendance esthétique. Sa dynamique récente a encore renforcé sa position et son caractère indispensable. Il est un rendez vous qu'aucun amateur d'art ne peut manquer s'il veut rester informé.

Vous avez été nommé Président de ce 61e Jury. En tant que Montrougien, comment avez-vous reçu cette proposition ?

J'en suis très honoré et m'efforcerai avec les autres membres du jury d'aborder les œuvres des artistes choisis sans préjugés et avec objectivité. Les habitants de Montrouge, ou ceux qui comme moi viennent y travailler, ont beaucoup de chance de pouvoir accéder librement à ce rassemblement qui doit permettre de balayer beaucoup d'idées reçues sur la création contemporaine, d'affirmer sa diversité, sa liberté. De nous aider aussi à mieux appréhender la société d''aujourd'hui.

Que souhaitez-vous apporter à ce Salon ?

J'espère modestement contribuer à asseoir sa réputation, à amplifier son rayonnement. Le jury va distinguer quelques artistes parmi ceux qui ont été sélectionnés. Cela sera pour chacun d'entre eux un grand encouragement. Mais au delà des seuls primés, le jury participe à sa façon à la reconnaissance du Salon. A faire en sorte que les médias, les acteurs du monde de l'art, les artistes déjà confirmés, se mobilisent. C'est là l'essentiel.

Selon vous, être lauréat du Salon de Montrouge constitue-t-il un tremplin dans une carrière artistique ?

Bien entendu. Les exemples ne manquent pas d'artistes aujourd'hui présents dans les expositions françaises et internationales que le Salon de Montrouge a été le premier à distinguer. J'ai été Directeur de l'École des Beaux-arts et j'ai vu combien était délicat pour un jeune artiste, ce moment de passage à la suite du diplôme. Le Salon ne s'adresse qu'à des jeunes mais pour ces derniers en particulier y être présenté est une confrontation nécessaire avec le public et un encouragement à poursuivre leurs recherches.

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