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Ludvig Sahakyan

Né en 1988 en Russie
Vit et travaille à Lyon (Rhône-Alpes, France)

Formation : ENSBA LYON, Lyon (2011 - 2016)
Support utilisé : pratiques mixtes

http://www.ludvigsahakyan.com

A l'ombre des ancêtres oubliés, 2017 - Bois, gouache - 2500 x 6500 cm

Ordet, 2014 - Briques, construction, durée variable

Le jardin suspendu, 2016 - Pâte à pain, gouache - 150 x 100 cm

Tout ce qu'on possède est tout ce qu'on a reçu. Le rêve avant-gardiste d'une table rase totale et d'un nouveau commencement est une absurdité. On ne peut pas créer, on peut transformer, mais on ne peut trans-former que ce qu'on a déjà en tant que forme. Le rêve de la table rase ne peut qu'être le désert, où rien ne peut naître puisque rien n'a le souvenir de la forme à faire naître. L'avancement est toujours un retour vers un recommencement, de la trans-formation, de la trans-mission. Mais ce retour, qui se fait par transmission, ne peut se faire n'importe comment, afin de pouvoir revenir, il faut connaître le chemin, et plus que connaître le chemin, il faut qu'il y ait déjà un lieu où retourner. Pour faire un chemin de retour dans le lieu d'où on peut recommencer, d'où on peut recevoir ce qu'on pourra ensuite donner, il faut pouvoir se déplacer, mais pour le faire il faut qu'on soit déjà placé.

"Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l'Eternel"

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