Camille Beauplan

Le travail de Camille Beauplan prend la forme finale d’une peinture, d’un poème et de l’espace qu’il y a entre les deux. Les images qu’elle peint sont figuratives et tragi-comiques, elles questionnent la frontière entre le réel et la fiction. Elles représentent une réalité, la sienne. Elle s’aide de photographies prises face à des situations qui l’interpellent et qu’elle nourrit de références personnelles à l’histoire de l’art, à l’architecture, au domaine social, politique, médical, gastronomique. Elle n’a pas de routine de production par peur de l'ennui. Il n'y a pas d'hiérarchie, pas de recette, la peinture et le sujet sont traités ensemble dans l'espace de la toile. On peut y trouver un peu d’impressionnisme, de réalisme, de naïf, voire de kitch. En musique on parlerait de contrepoint. Quant au poème, il ne s’agit pas d’un titre à rallonge ou d’une description paraphrastique, il vient raconter le souvenir de l’impulsion qui a généré la photographie et le chemin qui mène à l’œuvre présentée.